Marc Zuili
Résumé
Le 450e anniversaire de la disparition du moraliste tolédan Alejo Venegas de Busto (1498/99-1562), célébré en cette année 2012, nous donne l’opportunité de revenir sur la vie et l’œuvre de cet érudit qui fut un auteur réputé, un professeur de renom et un père de famille exemplaire. On lui doit plusieurs ouvrages parmi lesquels figure un traité de préparation à la mort, la Agonía del tránsito de la muerte (1537), qualifié de « chef-d’œuvre de la littérature ascétique à l’époque de Charles Quint » par Marcel Bataillon. Mais cette commémoration est surtout l’occasion pour nous de recenser l’ensemble des travaux concernant ce moraliste espagnol : un tel bilan bibliographique, accompagné de commentaires, n’avait jamais été réalisé, à notre connaissance, jusqu’à ce jour. Il constitue désormais un outil de travail pour tous ceux qui s’intéressent à Alejo Venegas et témoigne des avancées notables de la recherche au cours de ces dernières années.
Marc Zuili. Professeur des universités, il enseigne à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Institut d’Études Culturelles) et à l’École Polytechnique (Palaiseau). Spécialiste de littérature et de civilisation de l’Espagne du Siècle d’Or, il est membre du laboratoire « États, société, religion » (EA 2449) à l’UVSQ. Auteur de nombreux articles portant sur la civilisation et la littérature de l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles, il a aussi publié l’édition critique de la Agonía del tránsito de la muerte (1537) d’Alejo Venegas (L’Harmattan), une étude intitulée Société et économie de l’Espagne au XVIe siècle (Les éditions de l’École Polytechnique) et, en collaboration avec Bernard Sesé, un Vocabulaire de la langue espagnole classique, XVIe et XVIIe siècles (Armand Colin). Il prépare actuellement une édition du Tesoro de las dos lenguas española y francesa (éd. princeps : Paris, Marc Orry, 1607) de César Oudin, à paraître aux éditions Honoré Champion.
L’époque contemporaine est de plus en plus friande de commémorations de tous ordres. Le domaine hispanique ne fait pas exception à cette tendance. Ainsi, ne serait-ce qu’au cours des vingt dernières années, les célébrations de ce type se sont multipliées : on se souvient des manifestations organisées lors du cinquième centenaire de la découverte de l’Amérique (1992), du quatrième centenaire de la publication du Quichotte (2005), du bicentenaire de l’indépendance du Mexique (2010), du tricentenaire de la création de la Bibliothèque nationale de Madrid (2011), du centenaire de la mort du polygraphe et érudit Marcelino Menéndez Pelayo (2012), du 175e anniversaire de la naissance de la romancière galicienne Rosalía de Castro(2012), etc. Pourtant, nombreuses sont encore les commémorations qui, par oubli, manque d’informations ou désintérêt, ne sont pas célébrées. C’est ainsi que nul, à notre connaissance, n’a songé en cette année 2012 à évoquer le 450e anniversaire de la disparition d’un moraliste espagnol du XVIe siècle que Marcel Bataillon avait pourtant désigné comme étant l’auteur d’un « chef-d’œuvre de la littérature ascétique à l’époque de Charles Quint » [1] : Alejo Venegas de Busto (1498/99-1562). Quelque peu oublié de l’histoire, uniquement connu d’une poignée de spécialistes espagnols et français et pourtant célébré par ses contemporains pour ses multiples qualités [2], ce personnage méritait, à l’occasion de cet anniversaire, que l’on se penche brièvement sur sa vie et son œuvre et surtout que l’on dresse, en guise de commémoration, une bibliographie commentée répertoriant l’ensemble des travaux qui lui ont été consacrés. C’est chose faite dans les lignes qui suivent, destinées à réparer cet oubli et à montrer la place éminente occupée par cet auteur au sein de l’humanisme espagnol de la première moitié du XVIe siècle.
1 – Principaux éléments sur la vie et l’œuvre d’Alejo Venegas
C’est en 1498 ou 1499 que naquit Alejo Venegas de Busto, près de la ville de Tolède, dans un bourg nommé Camarena. Fils de Juan Venegas et d’Inés de Busto, il fit ses études à l’école du chapitre de la cathédrale de la Ciudad imperial puis au colegio de San Catalina. Marié à Marina Quijada qui lui donna sept enfants (cinq garçons et deux filles), Alejo Venegas enseigna successivement à Alcalá de Henares, à l’université de Tolède et enfin, à partir de 1544 et jusqu’en 1560, à la Escuela de gramática de Madrid.
Parallèlement à ses activités d’enseignement, Alejo Venegas fut un auteur réputé : grâce au soutien financier et à la protection de plusieurs mécènes (parmi lesquels don Diego Hurtado de Mendoza, comte de Mélito, don Francisco Mendoza de Bobadilla, alors évêque de Coria, l’humaniste Juan de Vergara ou encore Pedro de Campo, doyen de la faculté de théologie de Tolède et évêque d’Utique [3]), il eut la possibilité de publier plusieurs ouvrages qui remportèrent un vif succès. Le premier d’entre eux était un traité d’orthographe intitulé Tractado de ortographía y accentos en las tres lenguas principales (édition princeps : Toledo, Lázaro Salvago Ginovés, 1531). Il fut suivi de la Agonía del tránsito de la muerte (édition princeps : Toledo, Juan de Ayala, 1537), livre qui s’apparente aux artes moriendi de la fin du XVe siècle, mais qui en renouvelle totalement l’approche puisque l’on y trouve des éléments nouveaux : christianisation de la vie entière, dédramatisation des derniers instants, pages inédites consacrées à la consolation de ceux qui ont perdu un être cher… Cet ouvrage de Venegas, qui s’inscrit donc dans la longue tradition des traités de préparation à la mort alors publiés dans toute l’Europe, eut un si grand retentissement qu’il ne connut pas moins de onze éditions successives au cours du seul XVIe siècle. Alejo Venegas fut aussi l’auteur de la Primera parte de las diferencias de libros que ay en el universo (édition princeps : Toledo, Juan de Ayala, 1540), ouvrage qui donna lieu à cinq éditions, toutes parues durant le XVIe siècle.
Outre ces œuvres majeures, Alejo Venegas écrivit aussi un commentaire en 48 folios non numérotés intitulé In uelleris aurei locos obscuriores breuis enucleatio qui éclaire le contenu de De militia principis burgundi, ouvrage d’Álvar Gómez de Ciudad Real et qui lui fait suite sous une même reliure (Toleti, Ioannis de Aiala, 1540), une édition commentée en latin, destinée à un public scolaire, de l’œuvre de Pedro Papeo intitulée Samarites, comœdia de Samaritano Euangelico (Toleti, Johannes ab Ayala, 1542), et un Tractado y plática de la ciudad de Toledo a sus vezinos affligidos (publication posthume faisant partie d’une compilation réalisée par Rodrigo de Yepes, Historia de la muerte y glorioso martirio del sancto inocente que llaman de la Guarda, Madrid, Juan Yñíguez de Lequerica, 1583). On sait aussi qu’il révisa et compléta par des gloses le volume intitulé Doctrina cristiana de Gregorio de Pesquera (Valladolid, Sebastián Martínez, 1554) [4]. Enfin, on possède de lui diverses lettres ainsi qu’un manuscrit intitulé Puntos de doctrina cristiana, actuellement conservé à Madrid, à la Biblioteca de la Real Academia de la Historia (cote : colección Salazar, L-1, folios 151-155).
Alejo Venegas exerça aussi, à la demande de l’Inquisiteur général don Alonso Manrique de Lara, les fonctions de « visitador de libros » pour le compte de l’Inquisition et plusieurs censuras o aprobaciones qu’il a rédigées nous sont parvenues [5] : c’est lui qui autorisa la publication de Los colloquios satíricos d’Antonio de Torquemada (Mondoñedo, Agustín de Paz, 1553), de Los Triumphos de Pétrarque (traduit de l’italien par Hernando de Hozes, Medina del Campo, Guillermo de Millis, 1554), de Rissa y planto de Demócrito y Heráclito d’Antonio Fregoso (traduit de l’italien par Alonso Lobrera, Valladolid, Sebastián Martínez, 1554) ou encore du Libro de cuenta de Juan Pérez de Moya (Toledo, Juan Ferrer, 1554).
Enfin, notre moraliste, connu pour son savoir étendu, a été souvent sollicité pour rédiger des prologues qui figurent en tête des ouvrages suivants : Álvar Gómez de Ciudad Real, Proverbia Salomonis (Compluti, apud Michaelem de Erguía, 1536), Álvar Gómez de Ciudad Real, Septem Elegiae in septem poenitentiae psalmos (Toledo, Juan de Ayala, 1538), Álvar Gómez de Ciudad Real, Theológica descripción de los misterios sagrados (Toledo, Juan de Ayala, 1541), Benito Villa, Harpa de David (Burgos, Juan de Junta, 1548), Pedro Mexía, Muestra de la pena y gloria perpetua con que se alcanza la bienaventuranza (Toledo, Juan de Ayala, 1550), Seraphino de Fermo, Las obras espirituales (traduit de l’italien par Buenaventura de Morales, Salamanca, Juan de Junta, 1552), León Battista Alberti, El Momo (traduit de l’italien par Agustín de Almazán, Alacalá de Henares, Joan de Mey Flandro, 1553) et Juan Pérez de Moya, Aritmética práctica y especulativa (Salamanca, Matías Gast, 1562).
Ces travaux révèlent que Venegas s’inscrivait dans le courant d’humanisme chrétien qui parcourait alors l’Europe. On a parfois exagéré l’influence qu’Érasme aurait eue sur les écrits de cet auteur. Ainsi, Marcel Bataillon, dès 1937, avait insisté sur sa « filiation érasmienne » [6]. De même, en 1982, Michel Cavillac l’a encore désigné comme « l’érasmiste Vanegas » [7]. Des travaux récents ont cependant nuancé cette approche, Bataillon lui-même avouant : « […] j’avais peut-être un peu forcé la note en 1937 » [8].
Quoi qu’il en soit, c’est à Tolède, après avoir mené une vie exemplaire, qu’Alejo Venegas s’éteignit entre le 3 et le 8 août 1562.
2- Des données lacunaires, des œuvres difficilement accessibles
Pendant très longtemps, force est de constater que la vie et l’œuvre d’Alejo Venegas – que nous venons de reconstituer à la lumière des travaux d’érudition recensés dans le paragraphe suivant de cette étude – ont été d’une approche relativement difficile du fait, d’une part, de l’existence de données biographiques très dispersées et trop souvent contradictoires et, d’autre part, d’un accès à ses textes (ouvrages, préfaces, lettres, documents privés tels que les testaments qu’il a rédigés, etc.) extrêmement malaisé, voire impossible car l’on ne connaissait pas alors le lieu où étaient conservées certaines de ces pièces.
Ainsi, rappelons que, si le nom d’Alejo Venegas de Busto apparaissait bien dans un certain nombre ouvrages d’histoire littéraire et dans des dictionnaires encyclopédiques, de littérature ou de noms propres publiés en Espagne ou en France, leurs auteurs ne parvenaient pas à tomber d’accord pour fixer ses dates de naissance et de mort. En 1847, Eugenio de Ochoa se contentait d’une vague approximation lorsqu’il affirmait que « el maestro Alejo Venegas nació hacia el 1500 en Toledo » [9]. De même, la Enciclopedia universal ilustrada indiquait, d’une façon très floue et avec de grandes précautions de langage, qu’Alejo Venegas « debió de nacer en 1493, muriendo después de 1572 » [10]. Quelques années plus tard, le Diccionario de literatura española de Germán Bleiberg et de Julián Marías proposait « 1493 ?-1554 » [11] avec un point d’interrogation révélateur d’une grande incertitude – et qui aurait dû être répété après 1554, puisqu’il s’agissait d’une date tout aussi erronée que 1493. Enfin, beaucoup plus récemment, en 1993, le Diccionario de la literatura española e hispanoamericana de Ricardo Gullón datait encore la disparition de Venegas de 1572 [12], alors qu’en réalité il était mort dix ans plus tôt…
Pour ce qui est des ouvrages publiées au XVIe siècle par cet auteur, ils étaient difficilement accessibles car uniquement disponibles dans de trop rares bibliothèques. De plus, les caractères gothiques utilisés à l’époque rendaient leur lecture malaisée. Enfin, ils n’étaient accompagnés d’aucun appareil critique qui aurait permis d’en faciliter la lecture. Seule une œuvre de Venegas a donné lieu à plusieurs éditions modernes au cours des XIXe et XXe siècles : la Agonía del tránsito de la muerte. Toutefois, beaucoup de ces éditions ne présentaient pas l’intégralité du texte d’origine et ne comportaient aucune des notes de bas de pages qui auraient pourtant été si utiles au lecteur d’aujourd’hui. En outre, elles étaient entachées d’un grand nombre d’erreurs, de coupures et d’omissions. Enfin, elles ont connu une diffusion quasi-confidentielle et sont aujourd’hui totalement épuisés [13].
Quant aux pièces d’archives relatives à Alejo Venegas (correspondance, documents notariaux, etc.), elles ont été très longtemps méconnues.
Ces lacunes et ces manques sont à déplorer, surtout si l’on songe que Venegas a été un homme jouissant d’une renommée extraordinaire auprès de ses contemporains. Ainsi, Alonso Cedillo, professeur de l’université de Tolède soulignait sa « singular erudición » [14], ce que confirmait Pedro de Campo, doyen de la faculté de théologie de Tolède, en le qualifiant d’« erudiísimo » [15]. C’est sur le même ton élogieux qu’Alonso García Matamoros, professeur de rhétorique à l’université d’Alcalá de Henares, évoquait « Alexius Venegius, prope infinitæ et stupendæ lectionis vir, qui et subtilitate ingenii et disciplinarum varietate, et morum honestate et elegantia nulli est postponendus » [16], tandis que Juan Ginés de Sepúlveda, prêtre, humaniste et précepteur du jeune Philippe II le présentait comme un « vir non solum humanioribus litteris in primis eruditus sed etiam in studiis theologiæ versatus » [17]. Bien des années plus tard, en 1726, lorsque la Real Academia Española publia le premier volume de son Diccionario de la lengua castellana, plus connu sous l’appellation Diccionario de Autoridades, Alejo Venegas fit partie des autorités littéraires retenues et citées dans ce dictionnaire [18].
Depuis quelques années seulement, des spécialistes ont mené des recherches pour que l’on dispose enfin d’éléments fiables sur la vie et l’œuvre d’Alejo Venegas. Les résultats obtenus ont permis de jeter un éclairage nouveau sur ce moraliste tolédan, tout en levant la plupart des incertitudes que nous avons évoquées. De même, afin de rendre beaucoup plus accessibles ses principaux ouvrages au lecteur d’aujourd’hui, des éditions en fac-similé (précédée d’études introductives très étoffées) ou des éditions critiques considérablement annotées ont été récemment réalisées. Ce sont ces travaux et ces publications qui, jusqu’à présent n’avait jamais été systématiquement répertoriés, que nous présentons ci-après.
3- Alejo Venegas : un répertoire bibliographique commenté
Le but des lignes qui suivent est de recenser la production scientifique qui a permis une meilleure connaissance de la vie et de l’œuvre d’Alejo Venegas. Cet ensemble de références (accompagnées de commentaires) regroupe la plupart des articles, communications et ouvrages publiés sur ce moraliste. De plus, elle indique les éditions récentes de ses écrits (prologues, par exemple) et de ses principaux ouvrages. À notre connaissance, ce travail de synthèse n’avait jamais été réalisé jusqu’alors. Même s’il ne peut prétendre à l’exhaustivité, il donnera une vision la plus complète possible des avancées qui ont été réalisées grâce aux travaux de quelques chercheurs qui se sont intéressés à Alejo Venegas. Signalons que nous avons jugé pertinent, pour chacune des rubriques de cette bibliographie, de nous en tenir à une présentation qui suit rigoureusement l’ordre alphabétique des noms d’auteurs. Ce répertoire bibliographique, véritable « état des lieux », pourra rendre de grands services à tous ceux qui souhaiteraient mener des recherches sur Alejo Venegas et sur son œuvre.
3.1- Articles et communications
1) Adeva Martín, Ildefonso, « Erasmo, Venegas y Bataillon », Revista española de teología, vol. 44, fasc. 2, Madrid, CSIC, 1984, p. 397-439.
[Cette étude s’interroge sur le degré d’influence d’Érasme dans l’œuvre d’Alejo Venegas et présente le résultat de recherches sur les sources auxquelles a puisé cet auteur pour rédiger son Agonía del tránsito de la muerte].
2) Id., « Los “Artes de bien morir” en España antes del maestro Venegas », Scripta teologica. Revista de la facultad de teología de la universidad de Navarra, vol. XVI/1-2, Pamplona, 1984, p. 405-415.
[Un panorama de la production espagnole d’ouvrages de préparation à la mort antérieurs à 1537, date qui marque un tournant dans le contenu de ces livres grâce à l’approche nouvelle proposée par Alejo Venegas dans son Agonía del tránsito de la muerte. L’article a aussi pour but de démontrer la faible influence d’Érasme sur Venegas et s’oppose donc à la position défendue par Marcel Bataillon dans Érasme et l’Espagne (1937)].
3) Id., « El maestro Alejo Venegas de Busto plagiado por Pedro de Medina », Cuadernos para la investigación de la literatura hispánica, Madrid, Publicación del seminario « Menéndez Pelayo » de la Fundación Universitaria Española (FUE), n° 9, 1988, p. 165-192.
[Démonstration, textes à l’appui, que le Libro de la verdad de Pedro de Medina (1555) est en grande partie constitué d’emprunt à d’autres auteurs : Pétrarque, Érasme, Pedro Jiménez de Prexano et surtout Alejo Venegas et son Agonía del tránsito de la muerte].
4) Id., « Comentarios latinos del maestro Venegas a la comedia Samarites », Actas del I simposio de latín cristiano, José Oroz Reta (éd.), Salamanca, Publicaciones universidad Pontificia de Salamanca, n° 130, 1990, (Biblioteca salmanticensis, serie « Estudios »), p. 159-166.
[Une analyse serrée de l’apport d’Alejo Venegas dans son édition commentée en latin, destinée à un public scolaire, de l’œuvre de Pedro Papeo intitulée Samarites comœdia de Samaritano Euangelico (1542) : le maestro tolédan étudie la métrique de l’œuvre et propose des commentaires grammaticaux, mythologiques et théologiques].
5) Almansa Ibáñez, Soraya, « Un acercamiento a la lexicografía histórica del siglo XVI : Alejo Venegas y la Breve declaración de los vocablos oscuros », Revista interlingüística, 11, Sevilla, 2001, p. 31-35.
[Une réflexion sur le glossaire intitulé Breve declaración de los vocablos oscuros qui, à partir de l’édition de 1543, fait suite à la Agonía del tránsito de la muerte. Ce glossaire, rédigé par Alejo Venegas, avait pour but d’apporter un éclairage sur certains des termes employés dans le texte même de la Agonía…].
6) Id., « Aportación de Alejo Venegas a la lexicografía áurea », Res Diachronicae. Anuario de la Asociación de Jóvenes Investigadores de Historiografía e Historia de la Lengua Española (AJIHLE) n° 2, 2003, p. 27-35.
[Étude comparative entre les productions lexicographiques de Nebrija, Alonso de Palencia, Francisco del Rosal, Sebastián de Covarrubias et Alejo Venegas. Ce travail démontre l’apport non négligeable du moraliste tolédan dans ce domaine].
7) Id., « Una muestra de lexicografía renacentista : la Breve Declaración de vocablos oscuros presentes en la Agonía del tránsito de la muerte », Revista Internacional de Lingüística Iberoamericana, 2003, n° 1, p. 67-70.
[Analyse du répertoire lexicographique que constitue la Breve declaración de los vocablos oscuros d’Alejo Venegas. Il s’agit d’un ensemble de gloses et de commentaires portant sur le vocabulaire parfois très spécifique employé par cet auteur dans son Agonía del tránsito de la muerte].
8) Avalle-Arce, Juan Bautista, « Los testamentos de Alejo Venegas », Anuario de Letras, VI-VII, México, 1966-1967, p. 135-162. Ce texte a été repris par l’auteur dans son ouvrage Dintorno de una época dorada, Madrid, José Porrúa Turanzas, 1978, p. 137-172.
[Première transcription connue du testament de 1550 d’Alejo Venegas resté inédit jusqu’alors. Avalle-Arce reprend aussi, dans ce même article, le texte du second testament de Venegas (1562), publié par José María Cabezalí une vingtaine d’années auparavant].
9) Cabezalí, José María, « Tránsito de la muerte del Maestro Alejo Venegas », Revista bibliográfica y documental, III, 1949, p. 291-301.
[Un travail pionnier sur Alejo Venegas qui prend appui sur les connaissances biographiques disponibles à l’époque et les complète par des pièces d’archives jusqu’alors inédites : le second testament du maestro tolédan daté 1562, un codicille qui lui fut ajouté, l’inventaire de ses biens, etc.].
10) Chauchadis, Claude, « Analyse lexicale et analyse idéologique : application à l’étude de la notion d’honneur chez Alejo [de] Venegas », L’Idéologie dans le texte : Actes du IIe colloque du séminaire d’études littéraires de l’université de Toulouse-le Mirail, Service des publications de l’université de Toulouse-le Mirail, 1978, p. 35-51.
[L’auteur établit dans cette étude un lien entre les différentes valeurs d’emploi d’un mot et le profil idéologique d’un auteur qui utilise ce terme. Cette approche est appliquée au texte de la Agonía del tránsito de la muerte et à son auteur, Alejo Venegas].
11) Eisenberg, Daniel, « An Early Censor : Alejo Venegas », Medieval, Renaissance and Folklore Studies in Honor of John Esten Keller, Newark (U.S.A.), Juan de la Cuesta, 1980, p. 229-241.
[Étude capitale sur le rôle exercé par Alejo Venegas en tant que « censor de libros » pour le compte de l’Inquisition].
12) Gagliardi, Donatella, « Malos libros en la España del XVI : la fábula milesia de Vives a Venegas », Studia Aurea. Revista de Literatura Española y Teoría Literaria del Renacimiento y Siglo de Oro, 2, 2008, uniquement consultable en ligne :
< http://www.studiaaurea.com/articulo.php?id=86 >
[Cet article évoque la « croisade » que le maestro Venegas, s’inspirant des écrits de Juan Luis Vives, mena contre la littérature milésienne. Les contes licencieux, voire obscènes, de l’Antiquité avaient laissé la place, dans l’Espagne du XVIe siècle, aux romans de chevalerie, considérés par beaucoup – les moralistes, en particulier – comme des fictions trompeuses. Ce sont les attitudes de rejet à l’encontre de ces livres jugés mauvais et pernicieux qui font l’objet de la présente étude].
13) Galmés de Fuentes, Álvaro, « Alejo de [sic] Venegas y la tradición morisca », Estudios románicos dedicados al Prof. Andrés Soria, t. II, Granada, Universidad de Granada, 1985, p. 1975-1992.
[L’auteur de cette étude défend le fait qu’Alejo Venegas serait d’origine morisque et qu’il y aurait donc une influence de la littérature aljamiada dans le texte même de la Agonía del tránsito de la muerte. Cette approche n’est pas reconnue par tous les chercheurs (voir infra, n° 29 de ce bilan bibliographique)].
14) Gómez-Menor Fuentes, José Carlos, « Datos documentales inéditos para la biografía del maestro Alejo Venegas de Busto », Beresit, n° 1, 1987, p. 85-94.
[Une synthèse qui se penche sur les lieux de naissance (Camarena) et de vie (Tolède, Madrid) d’Alejo Venegas, qui étudie ses origines familiales, tant paternelles que maternelles et qui présente le réseau qui fut le sien (il était lié au puissant conte de Melito, à l’humaniste Juan de Vergara ou encore au cardinal Francisco de Mendoza y Bobadilla)].
15) Labourdique, Bernadette ; Cavillac, Michel, « Quelques sources du Guzmán apocryphe de Mateo Luján », Bulletin hispanique, vol. LXXI, 1969, p. 191-217.
[Bien que cela ne figure pas explicitement dans le titre de cet article, l’une des multiples sources du Guzmán apocryphe de Mateo Luján de Sayavedra est, comme le démontrent les auteurs, la Agonía del tránsito de la muerte d’Alejo Venegas. Voir plus particulièrement la page 191 de cette étude et la note 4].
16) Milhou-Roudié, Anne, « Passion et compassion dans la Agonía del tránsito de la muerte de Alejo Venegas (du corps souffrant au corps mystique) », Le Corps comme métaphore dans l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles, travaux du Centre de recherche sur l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles (C.R.E.S.), vol. VII, Paris, Publications de la Sorbonne-Presses de la Sorbonne nouvelle, 1992, p. 155-162.
[Une analyse de l’accompagnement du mourant par son entourage : cette étude présente, d’une part le corps de celui qui souffre et, d’autre part, l’assemblée de ceux qui, avec compassion, l’assistent et qui constituent, selon la célèbre métaphore paulienne, les membres d’un corps mystique dont le Christ est la tête].
17) Id., « Un tránsito espantoso : la peur de l’agonie dans les préparations à la mort et sermons espagnols des XVIe et XVIIe siècles », La peur de la mort en Espagne au Siècle d’Or. Littérature et iconographie, travaux du Centre de recherche sur l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles (C.R.E.S.), vol. VIII, Paris, Publications de la Sorbonne-Presses de la Sorbonne nouvelle, 1993, p. 11-16.
[Article qui évoque à de multiples reprises les positions adoptées par Alejo Venegas dans son Agonía del tránsito de la muerte et qui démontre qu’il existait une pédagogie de la peur très présente dans les traités de préparation à la mort et dans les sermons : elle était destinée à provoquer une réaction salutaire conduisant à une conversion].
18) Id., « Assister le moribond : acte de sociabilité et manifestation du Corps Mystique pour Alejo Venegas, moraliste tolédan (1537) », Savoir mourir, Christiane Montandon-Binet et Alain Montandon (éd.), Paris, L’Harmattan, coll. « Nouvelles Études anthropologiques », 1993, p. 29-37.
[Présentation du rite de passage que constitue la mort aux yeux du moraliste chrétien qu’est Venegas. Cet article, qui recense et analyse les conseils prodigués par cet auteur dans son Agonía del tránsito de la muerte, souligne le fait que ceux qui accompagnent le mourant constituent les représentants visibles du corps mystique].
19) Id., « La dernière tentation du Diable. Étude sur la Agonía del tránsito de la muerte d’Alejo Venegas (Tolède, 1537) », Le Diable, Alain Niderst (éd.), Saint-Genouph, Nizet, 1998, p. 85-95.
[Article qui montre comment Alejo Venegas, tout en utilisant dans son Agonía del tránsito de la muerte les traditionnelles images médiévales du diable tirées du vieil Ars moriendi, parvient à les dépasser en les approfondissant et en leur conférant une puissance nouvelle, propre à mettre en garde ses contemporains].
20) Id., « “La gente española ni sabe ni quiere saber”. Le quatrième péché des Espagnols d’après Alejo Venegas », Écriture, pouvoir et société en Espagne aux XVIe et XVIIe siècles. Hommage du CRES à Augustin Redondo, travaux du Centre de recherche sur l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles (C.R.E.S.), vol. XVII, Paris, Publications de la Sorbonne-Presses de la Sorbonne nouvelle, 2001, p. 55-64.
[Cette étude analyse les conséquences du péché de paresse spirituel ou acédie que Venegas dénonce chez ses contemporains dans son Agonía del tránsito de la muerte. Ce péché s’ajoute, aux yeux du moraliste tolédan, à ceux que constituent l’ostentation vestimentaire (exceso de trajes), le refus du travail manuel (desprecio de los oficios mecánicos) et la mentalité aristocratique qui a gangrené toute la société espagnole de son temps (orgullo de los linajes)].
21) Morales Lara, Enrique, « Un poema latino de Alejo venegas en alabanza del cardenal Tavera y de Álvar Gómez de Ciudad Real », Anales de la universidad de Cádiz, Servicio de publicaciones, 1996, p. 137-151.
[Édition commentée d’un poème en latin d’Alejo Venegas qui figure dans le prologue que cet auteur a donné à l’ouvrage d’Álvar Gómez de Ciudad Real, Theológica descripción de los misterios sagrados (Toledo, Juan de Ayala, 1541)].
22) Id., « Los textos en latín de la Ortographia de Alejo Venegas (I) », Trivium, 8, p. 349-361.
[Édition, traduction en espagnol et étude des citations latines qui figurent sur la page de titre du Tractado de ortographía y accentos en las tres lenguas principales (Tolède, 1531)].
23) Id., « Los textos en latín de la Ortographia de Alejo Venegas (II) », Cuadernos de Filología Clásica. Estudios latinos, n° 12, Madrid, Servicio de publicaciones de la universidad complutense de Madrid (UCM), 1997, p. 135-152.
[Article qui complète le précédent. Il contient l’édition, la traduction en espagnol et l’étude d’un texte latin d’Alejo Venegas qui figure parmi les pièces liminaires de son Tractado de ortographía y accentos en las tres lenguas principales de Venegas (Tolède, 1531)].
24) Olivares Zorrilla, Rocío, « El libro metágrafo de Alejo [de] Venegas y El sueño de sor Juana : la lectura del universo », Anales del Instituto de Investigaciones Estéticas, n° 76, México, Universidad autónoma de México (UNAM), 2000, p. 89-112.
[En dépit de son titre, cet article ne consacre que quelques lignes (p. 99-100) à la Primera parte de las diferencias de libros que ay en el universo d’Alejo Venegas, le but étant simplement de souligner qu’il existe de nombreuses similitudes entre les idées de cet auteur et celles de sor Juana Inés de la Cruz, tous deux utilisant, par exemple, les même métaphores lorsqu’il s’agit de réaliser une lecture de l’univers afin de démontrer qu’il est le produit de l’intelligence divine].
25) Pacho, Alberto, Article « Venegas (Basile, Alexis) » in Dictionnaire de spiritualité, ascétique et mystique : doctrine et histoire, t. XVI, Paris, Beauchesne, 1994, colonnes 361-363.
[Une présentation synthétique de la vie et de l’œuvre d’Alejo Venegas dans laquelle des données peu connues ou même inédites côtoient malheureusement des imprécisions, des omissions et parfois même des erreurs].
26) Saez, Ricardo, « Édition et étude de la lettre de maître Alejo Venegas au licencié Juan Niño portant sur des questions morales. Humanisme et pureté de sang », Écriture, pouvoir et société en Espagne aux XVIe et XVIIe siècles. Hommage du CRES à Augustin Redondo, travaux du Centre de recherche sur l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles (C.R.E.S.), vol. XVII, Paris, Publications de la Sorbonne-Presses de la Sorbonne nouvelle, 2001, p. 261-280.
[Édition d’une lettre de Venegas conservée à la Bibliothèque nationale de Madrid. Destinée à l’un des membres de l’illustre famille tolédane des Niño de Guevara, l’auteur s’exprime sur les débats de fond que connaissait la société espagnole du XVIe siècle. Il y reprend des thèmes qui lui sont chers : la question des conversos, le statut tolédan de pureté de sang, la critique de certaines valeurs établies par la noblesse tolédane, etc.].
27) Terzano, Enriqueta ; Gatti, José, « Mateo Luján de Sayavedra y Alejo Venegas », Revista de Filología Hispánica, 5, 1943, p. 251-263.
[Article qui démontre que Mateo Luján de Sayavedra a plagié des pans entiers de la Agonía del tránsito de la muerte d’Alejo Venegas lorqu’il rédigea l’ouvrage apocryphe intitulé Segunda parte de la vida del pícaro Guzmán de Alfarache (1602)].
28) Varela Hervías, Eugenio, « Sobre Alejo Venegas », Correo Erudito, I, 1940, p. 83.
[Transcription d’un texte du Libro de acuerdos de Madrid (t. XI, fol. 323, session du 27 octobre 1544) dans lequel Alejo Venegas demande que l’on répare les locaux de l’Estudio de gramática dans lesquels il va enseigner et qu’on lui paie par avance le tiers de son salaire].
29) Vázquez, Miguel Ángel, « Alejo Venegas’s Agonía del Tránsito de la Muerte : A Morisco Tratise on the Art of Dying ? », Medieval Encounters, vol. 12, n° 3, Brill, Leiden, 2006, p. 475-486.
[Une étude qui s’oppose aux conclusions de l’article d’Álvaro Galmés de Fuente (voir supra, n° 13 de ce répertoire bibliographique) et qui s’attache à montrer que la Agonía del Tránsito de la Muerte n’est pas un traité morisque sur l’art du bien mourir, mais est simplement le résultat d’une mentalité forgée dans une Espagne où, au cours des siècles, ont coexisté trois traditions culturelles distinctes, catholique, juive et musulmane].
30) Zuili, Marc, « Didactisme et souci de clarté de Alejo Venegas dans Agonía del tránsito de la muerte », Crisol, n° 17, juin 1993, Publication du Centre de Recherches ibériques et latino-américaines de l’université Paris X-Nanterre, p. 1-11.
[Article qui, en se fondant sur le texte même de la Agonía del tránsito de la muerte, démontre que Venegas a utilisé tous les procédés possibles pour se mettre à la portée de ses lecteurs : clarté de la langue, exemples en prise sur la vie quotidienne et sur l’expérience de chacun, explications nombreuses et complètes, etc.].
31) Id., « Deux attitudes face à la mort : Alejo Venegas de Busto, moraliste tolédan et Miguel de Unamuno », Crisol, n° 20, décembre 1995, Publication du Centre de Recherches ibériques et latino-américaines de l’université de Paris X-Nanterre, p. 47-53.
[Une comparaison éclairante entre deux conceptions de la mort que séparent quatre siècles].
32) Id., « Algunas observaciones acerca de un moralista toledano del siglo XVI : Alejo Venegas de Busto », Criticón, n° 65, Presses universitaires du Mirail, 1995, p. 17-29.
[Synthèse très documentée sur la vie et l’œuvre d’Alejo Venegas : des données biographiques parfois inédites sont complétées par une recension exhaustive de la production littéraire du moraliste tolédan, avec indication des lieux de conservation et des cotes de ses écrits].
33) Id., « L’édition de textes du Siècle d’Or espagnol : le cas de la Agonía del tránsito de la muerte (1537, édition princeps) d’Alejo Venegas de Busto », Hommage à Brigitte Journeau : Pouvoir des mots, mémoire d’histoire, Cahiers du Centre de recherches sur les civilisations et identités culturelles comparées, n° 5, Université de Cergy-Pontoise, 1997, p. 198-208.
[Présentation des principes fondamentaux de la méthodologie de l’édition de texte espagnols du Siècle d’Or à travers l’exemple de l’édition critique de la Agonía del tránsito de la muerte d’Alejo Venegas].
34) Id., « Alejo Venegas de Busto, peintre de la société tolédane du début du XVIe siècle dans la Agonía del tránsito de la muerte (1537) », Cahiers du Centre de recherches sur les civilisations et identités culturelles comparées : Actes du colloque « Vision de l’autre » (novembre 1996), n° 3, Université de Cergy-Pontoise, 1997, p. 106-113. Ce texte a été repris en italien : Id., « Alejo Venegas, pittore della società toledana degli inizi del Cinquecento nell’Agonía del tránsito de la muerte (1537) », Quaderni di filologia e lingue romanze, Université de Macerata (Italie), Terza serie, n° 18, 2003, p. 193-203.
[Étude qui démontre qu’au-delà d’un simple traité de préparation à la mort qui s’inscrit dans la continuité du vieil Ars moriendi, la Agonía del tránsito de la muerte a permis à son auteur de tracer un saisissant portrait de la société tolédane de son temps].
35) Id., « Alejo Venegas ou comment résister à l’ignorance et à l’obscurantisme par le verbe », Cahiers du Centre de recherches sur les civilisations et identités culturelles comparées : Actes du colloque « Résistances » (juin 1996), n° 4, Université de Cergy-Pontoise, 1997, p. 124-136.
[Cette communication s’attache à montrer comment Alejo Venegas, érudit tolédan qui s’inscrit dans un courant d’humanisme chrétien, a lutté avec toute la force de sa plume pour opposer une résistance à l’ignorance et à l’obscurantisme, deux maux dont souffrait une grande partie de la société espagnole du XVIe siècle].
36) Id., « Alejo Venegas de Busto, moraliste tolédan du XVIe siècle, ou la diffusion du savoir par le livre : le cas de la Agonía del tránsito de la muerte (1537) », Actes du colloque « Transmission du savoir dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles » (novembre 1997), organisé par le groupe de recherche « XVIe et XVIIe siècles en Europe » de l’université de Nancy II, Paris, Honoré Champion, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance », n° 19, 2000, p. 399-412.
[Dans la continuité de l’étude précédente, cette communication démontre, à partir de l’exemple que constitue la Agonía del tránsito de la muerte, l’importance du livre en tant qu’outil de diffusion des connaissances].
37) Id., « Les folios “perdus” de l’inventaire post mortem des biens d’Alejo Venegas, moraliste tolédan du XVIe siècle », Cauces : revue d’études hispaniques, n° 3, 2002, Presses Universitaires de Valenciennes, p. 243-248.
[Une mise au point sur des folios que l’on croyait perdus de l’inventaire post mortem des biens d’Alejo Venegas]
38) Id., « D’Alejo Venegas à fray Luis de León : “Défense et illustration du castillan” au XVIe siècle », Les langues néo-latines, juin 2003, n° 325, p. 5-18.
[Article qui repose sur un corpus de textes espagnols du XVIe siècle au sein duquel les écrits d’Alejo Venegas occupent une place très importante. Cette étude montre comment la défense de plus en plus vive de la langue vernaculaire (dite aussi langue vulgaire ou romance), qui se fait aux dépens du latin, est allée de pair avec l’affirmation d’un sentiment national, liée à la prise de conscience d’une réelle identité culturelle].
39) Id., « Péché et ultimes tentations du diable dans la Agonía del tránsito de la muerte (1537) du moraliste tolédan Alejo Venegas », Bulletin hispanique, n° 2, décembre 2003, Université Michel de Montaigne, Bordeaux, p. 321-331.
[Une étude de la notion de péché et une analyse des diverses tentations diaboliques qui apparaissent dans le traité de préparation à la mort intitulé Agonía del tránsito de la muerte (1537) du moraliste tolédan Alejo Venegas].
40) Id., « Alejo Venegas, Érasme et la notion de corps mystique », Le corps et le divin, Anne-Marie Brenot (dir.), numéro monographique de la revue Vericuetos, n° 17, Paris, 2003, p. 45-64.
[Article qui a pour but de mesurer la réelle l’influence d’Érasme dans les écrits d’Alejo Venegas, influence que beaucoup d’auteurs, dont Marcel Bataillon, ont très vraisemblablement exagéré l’importance].
41) Id., « Tentative de reconstitution des lectures d’un auteur espagnol du XVIe siècle : le cas du moraliste tolédan Alejo Venegas de Busto (1498 ou 1499-1562), Actes du colloque « La question du lecteur », organisé par la Société des Hispanistes Français (XXXIe congrès), Louise Bénat-Tachot et Jean Vilar (dir.), Ambassade d’Espagne et Presses universitaires de Marne-la-Vallée, 2004, p. 155-164.
[Comment savoir quels étaient les ouvrages que possédait ou qu’avait pu lire Alejo Venegas, alors même que l’on ne trouve pas trace de sa bibliothèque dans l’inventaire post mortem de ses biens qui nous est parvenu ? C’est cette bibliothèque disparue que prétend reconstituer cette communication en se fondant sur un dépouillement systématique des auteurs cités par Venegas dans ses écrits].
42) Id., « Métaphores et comparaisons : étude de deux figures de style dans la Agonía del tránsito de la muerte (1537) d’Alejo Venegas », Mélanges en hommage à Madeleine et Arcadio Pardo, Thomas Gomez et Marie-Claude Chaput (éd.), Publication du CRIIA, Université de Paris X-Nanterre, 2008, p. 153-164. [Une approche stylistique de la Agonía del tránsito de la muerte, fondée sur les deux figures que sont la métaphore et la comparaison].
43) Id., Article « Venegas (Alejo) » in Dictionnaire de la littérature espagnole, Jordi Bonells (dir.) Paris, Robert Laffont, 2009, p. 1469-1470. [Notice qui synthétise les points les plus importants de la vie et de l’œuvre d’Alejo Venegas et qui propose une courte bibliographie sur cet auteur et ses écrits].
44) Id., « De l’importance du moindre détail : étude des deux testaments d’un moraliste tolédan du XVIe siècle, Alejo Venegas (1498/99-1562), Le détail à l’œuvre. Individu et histoire dans la littérature, les arts et les discours, Daniel Argelès et alii (éd.), Palaiseau, Les éditions de l’École polytechnique, 2012, p. 23-32. [Cette étude, après avoir rappelé les pratiques testamentaires dans l’Espagne du XVIe siècle, explique comment nous sont parvenus les deux testaments d’Alejo Venegas et propose une analyse détaillée de leur contenu qui s’avère en parfaite conformité avec les usages de l’époque].
3.2- Ouvrages sur Alejo Venegas et son œuvre
45) Adeva Martín, Ildefonso, El Maestro Alejo Venegas de Busto, su vida y sus obras, Toledo, I.P.I.E.T., 1987. [Ouvrage de référence qui présente et analyse l’ensemble des facettes de la vie et de l’œuvre de Venegas. Ce livre contient une abondante bibliographie ainsi qu’un appendice documentaire de plus de cent pages dans lequel l’auteur, visant à l’exhaustivité, présente et transcrit la quasi-totalité des documents d’archives connus qui portent sur le Maestro tolédan : lettres écrites ou reçues par lui, documents notariaux divers dont les deux testaments de notre moraliste, inventaire post mortem de ses biens, etc. Cette somme de 570 pages, extrêmement complète, reste jusqu’à présent l’étude la plus aboutie sur Venegas].
46) Martínez Gil, Fernando, Actitudes ante la muerte en el Toledo de los Austrias, Toledo, Ayuntamiento de Toledo, 1984. [Petit ouvrage qui accorde une place importante à la Agonía del tránsito de la muerte et à son auteur, Alejo Venegas. Plusieurs passages de cette œuvre sont analysés et donnent lieu à des commentaires extrêmement pertinents].
47) Martínez Gil, Fernando, Muerte y sociedad en la España de los Austrias, Madrid, Siglo XXI de España editores, 1993 (Historia de las mentalidades). Nouvelle édition : Id., Muerte y sociedad en la España de los Austrias, Cuenca, Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha, 2000 (Monografías). [Ouvrage qui développe considérablement le thème étudié dans la précédente publication du même auteur (voir supra, n° 46 de ce bilan bibliographique) : les attitudes face à la mort sont ici abordées non plus dans le cadre restreint de la seule ville de Tolède, mais pour l’ensemble de l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles. Alejo Venegas et son Agonía del tránsito de la muerte continuent d’occuper une place de choix dans ce volume].
3.3- Travaux universitaires inédits sur Alejo Venegas et son œuvre
48) Almansa Ibáñez, Soraya, Edición y estudio de la Breve declaración o glosa de vocablos oscuros de Alejo Venegas del Busto, Trabajo de grado, María Jesús Mancho Duque (dir.), Universidad de Salamanca, 1999. [Une recherche universitaire qui porte essentiellement sur les aspects lexicographiques de l’œuvre d’Alejo Venegas].
49) Guillot, Odile, La spiritualité du regard dans l’œuvre de Alejo Venegas, Mémoire de maîtrise, Michel Darbord (dir.), Université de Nanterre, 1968. [Ce travail précurseur démontre que Venegas s’inscrivait dans le courant d’humanisme chrétien qui parcourait l’Europe de la première moitié du XVIe siècle].
50) Milhou, Anne, Étude sur la Agonía del tránsito de la muerte du Maestro Alejo de (sic) Venegas, Mémoire de Maîtrise, Michel Dubuis (dir.) Université de Rouen, 1977. [Une étude fondamentale destinée à montrer que la Agonía del tránsito de la muerte constitue un document capital pour une meilleure connaissance de l’Espagne de la première moitié du XVIe siècle, tant du point de vue religieux qu’historique].
3.4- Prologues d’Alejo Venegas (éditions modernes)
Alejo Venegas a rédigé un certain nombre de prologues (voir supra, paragraphe « Principaux éléments sur la vie et l’œuvre d’Alejo Venegas »), mais seuls deux d’entre eux ont donné lieu à des éditions modernes annotées :
51) Zuili, Marc, « Alejo Venegas, auteur de prologues : édition annotée de son Prólogo al lector dans les Obras que a hecho, glosado y traduzido Francisco Cervantes de Salazar (1546) », Hommage à Jean Bélorgey : Paroles et cultures, Université de Cergy-Pontoise, 1999, p. 17-35. [Après quelques brefs rappels sur la vie et l’œuvre d’Alejo Venegas, cette publication présente l’un de ses prologues dont le contenu est éclairé par une cinquantaine de notes savantes].
52) Id., « Encore un prologue “oublié” d’Alejo Venegas : édition annotée de son prologue à Las obras espirituales de Seraphino de Fermo (1552) », Crisol (nouvelle série), n° 6, Publication du CRIIA, Université de Paris X-Nanterre, 2002, p. 63-72. [S’inscrivant dans la droite ligne de la précédente publication, cet article comprend une vingtaine de notes destinées à clarifier le contenu du prologue de Venegas : notes portant sur le vocabulaire – parfois très spécifique – employé, notes sur des allusions contenues dans le texte, notes sur des personnages, parfois obscurs, qui y sont cités, notes commentant les prises de position de l’auteur, etc.].
3.5- Ouvrages d’Alejo Venegas (éditions modernes) Les trois ouvrages majeurs d’Alejo Venegas sont désormais beaucoup plus accessibles que les éditions d’époque puisque republiés sous forme de fac-similés ou d’édition critique entre 1983 et 2001 :
53) Venegas, Alejo, Primera parte de las diferencias de libros que ay en el universo, Barcelona, Puvill libros, 1983 (Biblioteca Hispánica). [Il s’agit d’une édition en fac-similé qui reproduit celle de 1545-1546 et comporte un prologue très documenté de 47 pages réalisé par Daniel Eisenberg].
54) Id., Tractado de orthographía y accentos en las tres lenguas principales, Madrid, Arco/Libros, 1986. [Édition en fac-similé qui reproduit la princeps de 1531, avec un prologue très dense de 64 pages par Lidio Nieto].
55) Id., Agonía del tránsito de la muerte suivi de Breve declaración de las sentencias que en el libro de la muerte se hallan, préface de Jacqueline Ferreras, Paris, L’Harmattan, 2001 (Recherches et documents / Espagne). [Édition critique par Marc Zuili, avec une introduction de 85 pages et plus de 3 000 notes qui éclairent le texte de la Agonía… Cet ensemble est complété par une bibliographie, un index de termes et expressions employés par Venegas et un index des personnages cités dans l’œuvre].
À ces trois ouvrages, on ajoutera la publication suivante :
56) Gómez de Ciudad Real, Álvar, La Orden de Caballeros del Príncipe de Borgoña, Teruel-Alcañiz/Madrid-Instituto de Estudios Humanísticos, Ediciones del Laberinto, C.S.I.C., 2003 (Palmyrenus, Serie Textos). [Ensemble bilingue (latin-espagnol) qui présente, sous forme d’édition critique, le poème De militia principis Burgundi d’Álvar Gómez de Ciudad ainsi que le commentaire d’Alejo Venegas intitulé In uelleris aurei locos obscuriores breuis enucleatio qui l’accompagne].
En guise de conclusion, au-delà de l’hommage rendu ici à Alejo Venegas de Busto sous forme d’un bilan bibliographique, à l’occasion de la commémoration du 450e anniversaire de sa disparition, nous espérons avoir pu démontrer combien les chercheurs, grâce à leurs publications, ont fait progresser nos connaissances sur cet auteur et sur son œuvre, surtout au cours des trente dernières années. L’inventaire auquel nous sommes parvenu, qui se veut le plus complet possible, montre toutefois qu’il reste encore de nombreux travaux à mener sur des aspects précis de la production de ce moraliste tolédan. On pourrait souhaiter la réalisation d’éditions critiques de deux de ses ouvrages qui n’ont pas encore connu ce traitement, son Tractado de orthographía y accentos en las tres lenguas principales et surtout la Primera parte de las diferencias de libros que ay en el universo. De même, l’édition annotée des prologues qu’il accorda à certains ouvrages reste en grande partie à faire. C’est aussi le cas des censures qu’il réalisa pour le compte de l’Inquisition et qui pourraient nous apporter de précieux renseignements sur les pratiques de contrôle du livre et de l’édition et sur l’attitude de Venegas dans ce domaine, en ces temps où, en Espagne, l’hétérodoxie était pourchassée impitoyablement. Ajoutons que l’édition annotée de son manuscrit intitulé Puntos de doctrina cristiana (Madrid, Biblioteca de la Real Academia de la Historia) mériterait vraiment de voir le jour. Enfin, des études plus globales, qui permettraient de replacer l’ensemble de l’œuvre de Venegas dans le contexte sociopolitique et religieux de son temps, constitueraient des avancées majeures pour une meilleure connaissance de cette Espagne de la première moitié du XVIe siècle qui était aussi parcourue par un très vif courant d’humanisme chrétien.
Notes
[1] Marcel Bataillon, Érasme et l’Espagne, Paris, Droz, 1937, p. 606. Cet ouvrage, intitulé Agonía del tránsito de la muerte (édition princeps : Tolède, Juan de Ayala, 1537) est un traité de préparation à la mort qui connut un très vif succès au cours du xvie siècle. Dans la présente étude, toutes les citations de ce texte proviennent de notre édition critique : Alejo Venegas, Agonía del tránsito de la muerte suivi de Breve declaración de las sentencias que en el libro de la muerte se hallan, édition critique avec introduction et notes par Marc Zuili, préface de Jacqueline Ferreras, Paris, L’Harmattan, 2001, collection « Recherches et documents / Espagne », LXXXV-712 p.
[2] Voir infra, notes 10 à 12.
[3] La question des relations entre Alejo Venegas et ses mécènes pourrait constituer une voie de recherche qui reste à explorer en grande partie.
[4] Ce livre de Gregorio de Pesquera, que Juan Manuel Sánchez avait décrit avec grand soin dans son Intento bibliográfico de la doctrina cristiana del P. Jerónimo de Ripalda (Madrid, Imprenta ibérica, 1908, p. 844-846) semblait malheureusement avoir disparu depuis. Ce n’est qu’en 2001, à l’occasion de la publication de la collection des imprimés espagnols du xvie siècle conservés à la Bibliothèque nationale de Lisbonne qu’un exemplaire de ce très rare ouvrage a été retrouvé. Diverses études lui ont alors été consacrées, et en particulier : Ana Martínez Pereira, « La Doctrina cristiana de Gregorio de Pesquera (Valladolid, 1554) », Pliegos de Bibliofilia, 17, 2002, p. 3-10 et María Jesús Framiñán de Miguel, « La Doctrina cristiana de Gregorio de Pasquera (Valladolid, 1554) : esbozo de análisis y contextualización histórico literaria », Criticón, n° 96, Presses universitaires du Mirail, 2006, p. 5-46.
[5] Au sujet de la censure des livres dans l’Espagne de la première moitié du xvie siècle, on pourra consulter notre article dans lequel Alejo Venegas est évoqué à plusieurs reprises : Marc Zuili, « Le livre, la censure et l’Inquisition en Espagne (1478-1561) », L’Inquisition espagnole et la construction de la monarchie confessionnelle (1478-1561), Jean-Pierre Sánchez (dir.), Nantes, Éditions du temps, 2002, p. 289-317.
[6] Marcel Bataillon, op. cit., p. 607.
[7] Michel Cavillac, Gueux et marchands dans le Guzmán de Alfarache (1599-1604). Roman picaresque et mentalité bourgeoise dans l’Espagne du Siècle d’Or, Bordeaux, Institut d’études ibériques et ibéro-américaines de l’université de Bordeaux, 1983, p. 237.
[8] Marcel Bataillon, Érasme et l’Espagne, nouvelle édition de Daniel Devoto et Charles Amiel, vol. 2, Genève, Droz, 1991, p. 75.
[9] « le maestro Alejo Venegas est né vers 1500 à Tolède » (Eugenio de Ochoa, Obras escogidas de varios autores místicos españoles, Paris, Baudry, Librería europea, 1847, p. 1).
[10] « Alejo Venegas a sans doute dû naître en 1493 et est mort après 1572 » (Enciclopedia universal ilustrada, t. LXVI, Espasa-Calpe, 1929, p. 1237).
[11] Germán Bleiberg et de Julián Marías, Diccionario de literatura española, Revista de Occidente, 1949, p. 817.
[12] Ricardo Gullón, Diccionario de la literatura española e hispanoamericana, t. II, Alianza editorial, 1993, p. 1718.
[13] Ces éditions sont les suivantes : – Alejo Venegas, Agonía…, in Eugenio de Ochoa, Obras escogidas de varios autores místicos españoles, Paris, Beaudry – Librería Europa, 1847, p. 1-118. [Il s’agit d’une édition partielle qui ne fournit que le texte des trois premières parties de l’ouvrage du Maestro Venegas]. – Id., Agonía…, in Escritores místicos españoles, t. I, Nueva Biblioteca de Autores Españoles (N.B.A.E.), vol. 16, édition de Miguel Mir, Madrid, Bailly-Baillière, 1911, p. 105-318. [Cette édition, aujourd’hui épuisée, reste cependant celle qui est encore la plus facile à consulter, puisqu’elle est présente dans quelques bibliothèques qui possèdent un fonds important d’ouvrages espagnols. Elle aurait pu constituer l’édition moderne de référence pour la Agonía…, mais elle ne comporte aucun appareil critique et est extrêmement fautive]. – Id., Preparación a la muerte [sic], Madrid, La España Editorial, s.d. (Joyas de la Mística Española), 147 pages. [Édition très incomplète dans laquelle seul figure le « Punto segundo » de la Agonía… amputé des chapitres 11, 12, 13 et 15]. – Id., Agonía…, Santiago de Chile, Cruz del Sur, 1948 (Divinas palabras), 163 pages. [Édition partielle qui ne reprend que certains passages de l’édition de la N.B.A.E. de 1911. Elle en modernise la graphie et la ponctuation, mais l’ensemble reste lacunaire et ne comporte aucun appareil critique]. – Id., Agonía…, Madrid, Ediciones Rialp, 1969 (Neblí), 164 pages. [Cette édition ne reprend que les chapitres 1 à 9 et 17 à 23 du « Punto segundo » ainsi que les chapitres 1 à 2, 4 à 12 et 20 et 21 du « Punto tercero » de la Agonía].
[14] « sigulière érudition » (Agonía del tránsito de la muerte, op. cit., p. 7).
[15] « Très érudit » (Ibid., p. 11).
[16] « Alejo Venegas, un homme d’un savoir livresque presque sans limites et vraiment étonnant qui, tant par sa finesse d’esprit, la variété de ses connaissances, l’honnêteté de sa vie et sa haute tenue, ne doit se voir disputer la première place par personne » (Alonso García Matamoros, Apologia pro adserenda hispanorum eruditione, Alcalá de Henares, 1553). Nous citons ici à partir de l’édition moderne de José López del Toro, Madrid, Anejo 28 de la Revista Española de Filología, 1943, p. 228, paragraphe n° 147.
[17] « homme non seulement des plus savants dans les humanités mais aussi dans les études de théologie » (Juan Ginés de Sepúlveda, Epistolarum libri septem, Salmanticae, Joannem Mariam da Terra Nova et Jacobum Archarium, 1557, p. 253).
[18] Diccionario de Autoridades, 1726-1739 (Real Academia Española), reproduction en fac-similé, vol. 1, Madrid, Gredos, 1990, p. LXXXXVI.